Je veux être libre ✙ Jaelyn O'hara

nom O'hara ✙ prénom Jaelyn ✙ surnom Beth pour ceux qui connaissent son passé ✙ date et lieu de naissance 24 janvier 1991 ✙ nationalité Anglaise ✙ origines Anglaise ✙ statut civil mariée( pour ceux qui font parti de son passé et célibataire pour ceux qui font parti de son présent)  ✙ orientation sexuelle hétérosexuelle ✙ métier aide, le couple qui l'héberge, à la ferme, en échange, elle est logée, nourrit, ... ✙ groupe mortels ✙ caractère J'ai longtemps était naïve, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. J'accorde pourtant parfois facilement ma confiance. Je suis également une fille jalouse. Et j'ai appris à mentir parfaitement, comment savoir s'il faut me croire ou non. Je peux parfois être impulsive, une gifle peut vite arriver surtout si je me retrouve en face de quelqu'un de ma famille. Je déteste parler de moi, il faut dire que je dois cacher mon passé. Après, je suis plutôt une fille bosseuse, souriante, agréable et je n'aime pas montrer mes origines, effectivement, je n'aime pas montrer que je suis de bonne famille et je tente de cacher mes bonnes manières.


» chacun a ses manies, et qui croit n’en pas avoir en a plusieurs.
Ma principale préoccupation dans cette ville : cacher mon passé. Personne ici ne doit le connaître. Personne ne doit être capable d'informer ma famille, même si je sais qu'aucun d'entre eux ne penserait me trouver dans une ferme. Ils ne doivent jamais me retrouver. Je sais qu'ils sont à ma recherche, je sais qu'ils n'abandonnerons pas. Mentir sur mon passé est ma meilleure arme. M'inventer une histoire, oublier mes bonnes manières, faire semblant d'être à l'aise avec la vie à la ferme, comme ci, je l'avais toujours fait. Je rêve de pouvoir commencer une nouvelle vie ici, pouvoir raconter ma véritable histoire sans craindre de voir mon époux, mes parents, … débarquer ici. Pouvoir constituer une famille, sans en être forcée, juste par envie. J'ai tendance à rester méfiante, je ne connais pas les gens qui m'entourent. Je n'ai pas à avoir une totale confiance en eux, pour de l'argent, ils sont tous prêts à me livrer à cette famille tant détestée. J'évite de quitter la ferme, je m'y sens plutôt en sécurité, même si je crains les sœurs Valentino.
Je dois me répéter chaque soir avant d'aller me coucher, mon invention, ma « vie », celle que je me suis inventée. Je ne dois faire aucune erreur, toujours être cohérente. Je ne dois pas éveiller les soupçons.

» quelles sont vos impressions sur les derniers évènements de la ville ?
Que dire sur ces événements ? Je n'en pense pas grand chose. Je ne suis pas ici depuis longtemps. Je ne sais pas si tout cela s'est déjà produit auparavant. Je n'aime pas tellement en parler. Je préfère ignorer. Avec les rumeurs qui courent, les événements peuvent paraître étranges. Où suis-je juste parano, m'imaginant le mal partout avec ce qui pouvait ce dire ici. Ne pas en parler, ne m'empêche pas de me poser des questions.

» comment voyez-vous whedon hollow ?
Je m'attache à cette ville. Elle est ma sauveuse. Je me suis réfugiée ici pour fuir mon passé. Elle est ma protectrice. Je ne crains pas cette ville, je ne crains pas ses habitants. Pourquoi devrais-je les craindre ? Des rumeurs courent les rues. Je ne sais pas décerner le vrai du faux. Je ne veux pas le faire. Je ne veux pas à avoir à quitter cette ville, même avec ce qu'il y a ces derniers temps. Ma nouvelle vie à commencé ici, s'il le faut, elle se terminera ici également.



un livre apporte au lecteur sa propre histoire.
Je maudis le jour où mes parents sont venus me présenter Y. Me disant Beth, il est fait pour toi, tu verras, tu seras heureuse avec lui, il te trouve charmante, tu as l'âge pour te marier. Je venais d'avoir tout juste d'avoir vingt ans. Pourtant, j'ai accepté de le rencontrer, j'ai fait de mon mieux pour l'apprécier et j'ai fini par réussir. Du moins, c'était ce que je pensais. Un an après notre rencontre, j'étais devenue madame Elizabeth Barker. Mes parents étaient heureux, très certainement plus que moi. J'aillais pouvoir fonder une famille, leur donner des petits enfants. J'étais leur seul espoir, j'étais la seule personne capable de leur donner des petits enfants et je ne voulais pas les décevoir, même si je n'étais pas officiellement au courant de leur souhait. J'avais dû déménager mes affaires, pour aller vivre chez Y, dans sa petite maison de Londres. Il était assez pris par son travail, sa famille, ses amis... Nous étions mariés depuis deux ans maintenant. Je savais que j'avais fait une erreur en l'épousant, je ne l'aimais pas comme je le devais. Mes parents étaient au courant de mes sentiments pour Y, mais ils refusaient de m'entendre, ils ne voulaient pas m'occuper. Ils me disaient d'assumer mon choix, de continuer comme avant, je devais d'après eux refouler mes sentiments et enfin fonder cette famille tant attendue, il était hors de question pour eux de me voir divorcer. Y était pour eux un gendre, un mari, un père idéal, je ne voyais rien de tout cela en lui. Je voulais des enfants, mais je voulais une famille aimante, ou les deux parents s'aimaient, ce qui n'était pas le cas ici. Je faisais tout pour oublier mes sentiments, ne voulant pas décevoir mes parents, je me disais que j'allais apprendre à l'aimer comme une femme devait aimer son mari, mais la pression était trop forte. Je devais fuir, maintenant, je ne pouvais plus attendre. Y était appelé pour quelques jours à l'étranger avec son travail. C'était une occasion en or, je devais la saisir. Sans trop réfléchir, à la nuit tombée, j'ai bouclé mes affaires, descendu déposer une lettre sur la table.

Y,je ne supporte plus ma vie ici. Je pensais pouvoir t'aimer, mais je n'y arrive pas. J'ai fait une erreur, j'en suis consciente. Je n'aurais pas dû t'épouser. Je préfère prendre la fuite. Rien ne peut s'arranger, je pourrais faire tous les efforts du monde, je n'y parviendrais pas. Je sais que mon départ te fera de la peine, il en fera également à mes parents, mais je ne peux pas jouer la comédie plus longtemps. Je préfère partir quand tu n'es pas là, parce que malgré tout, les adieux risquaient d'être déchirants et allait très certainement laisser plus de mal. Je pense que je prends la bonne décision en partant comme ça. Ne cherche pas à savoir où je suis, personne ne sait que je pars, personne ne sait où, de toute façon, je ne sais pas non plus à l'heure où je t'écris cette lettre où je vais aller.

Adieu, Elizabeth !

Effectivement fuir était lâche, mais je n'avais pas d'autre solution. Je ne voulais pas affronter Y. Je n'en avais pas la force. Comment dire à un homme qu'il vient de passer quatre ans de sa vie avec une femme qui au final ne l'aimait pas. De plus, je savais qu'il allait appeler mes parents ainsi que les siens, il allait les prévenir, ils allaient venir et me convaincre de rester, ce que j'aurais certainement fait au final. Pour être encore malheureuse et peut-être même finir par commettre l'irréparable, avoir un enfant avec lui et être obligé de rester avec lui, ne voulant pas me séparer de mon enfant, ne voulant pas le séparer de son enfant. J'ai vécu un mois dans différentes villes anglaises, allant passer quelques jours en France, avant de repartir en Angleterre. Je ne savais pas ou aller, je vagabonderais alors, déboursant le peu d'argent qu'il me restait, brouillant au maximum les pistes. Je n'avais plus d'argent, juste de quoi me payer un dernier voyage, je ne savais pas où je pouvais me réfugier. L'idéale était pour moi un petit village, à l'abri des regards, là où personne ne me connaissait, un endroit où j'allais enfin pouvoir, me poser et commencer une nouvelle vie. C'est là que j'ai contacté, un couple de vieilles personnes, chez qui j'étais allée deux fois en vacances étant jeunes, ils tenaient une ferme, c'était grâce à ça que j'avais pu les retrouver. Je leur avais demandé un peu d'argent en échange de quelques services. Ils avaient tout de suite accepté, m'ayant tout de suite reconnu, cet argent allait me servir à aller à l'auberge quelque temps. Un mois exactement, car ce fameux couple de vieilles personnes, insistaient pour que je vienne vivre chez eux, le temps de trouver un endroit convenable pour démarrer une nouvelle vie. Ici, personne ne connaissait ma véritable identité. À Whedon Hollow, j'étais Jaelyn (qui était mon second prénom) O'Hara (mon nom de jeune fille), je n'avais aucune famille, puisque mes parents étaient morts dans un incendie, emportant tous souvenirs. Je vivais en France où j'y étais journaliste. Ma date de naissance elle, n'était jamais complète, disant juste que j'étais née en début d'année 1991. Je n'avais pas le choix, si je voulais vivre ici, tranquillement, je n'avais pas le choix, je devais m'inventer un passé. Seules deux personnes étaient au courant de ma véritable identité. Seules deux personnes ici, connaissait Elizabeth Barker, mais ils faisaient semblant de ne pas la connaître, ils faisaient tout pour garder mon passé secret, pour éviter que ma famille ne me retrouve, je savais que je pouvais compter sur eux.


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