Sybil Valentino
nom Valentino ✙
prénom Sybil. Ni plus ni moins✙
surnom Pas mal de noms d'oiseaux à son actif.Du plus inventif au plus vulgaire ✙
date et lieu de naissance 9 Décembre 1990, Trivoli (Italie) ✙
nationalité Anglaise selon son passeport. Seulement anglaise. Le côté italien a été gommé ✙
origines Italienne ✙
statut civil Célibataire ✙
orientation sexuelle Comme si ça avait la moindre importance ✙
métier Femme de ménage à l'auberge de Tess, escort à temps partiel ✙
groupe Médium ✙
Pouvoirs A son grand déplaisir, Sybil arrive à communiquer avec les vingt esprits à l'origine de la malédiction de la ville. Et comme le fardeau n'était pas assez grand, la jeune-femme a également la capacité de rentrer en contact avec le passé d'une personne ou d'un objet. Oh joie, oh bonheur. (Ironie)✙
caractère Perspicace + Cynique + Sociable + Immature + Souriante + Irresponsable + Flambeuse + Fêtarde + Pessimiste + Volontaire + Débrouillarde + Altruiste + Douce + Observatrice + Menteuse + Têtue + Rancunière + Impulsive + Complexée + Créative + Cultivée + Égoïste
» chacun a ses manies, et qui croit n’en pas avoir en a plusieurs.Sybil, elle a un gros chat nommé Mr. Hercule. Ou Hercule Poirot, ça dépend des jours. Par ailleurs, la jeune femme est végétarienne : plus par dégoût que par conviction, n'ayant jamais été bien active dans la défense des droits des animaux. Mais depuis toujours, la viande la répugne. Lors de ces escapades à Londres (où elle traîne un peu trop pour son propre bien), elle s'amuse à faire le tour des restaurants végétariens. Quand elle en a les moyens du moins, chose assez rare pour être notée. Sybil a un rapport compliqué avec l'argent, incapable d'épargner ou d'économiser. C'est qu'elle aime les belles choses,celles qui brillent, qui coûtent chères. Son film préféré:
Diamants sur cannapé. Et juste derrière, il y a
Vacances romaines qu'elle a vu presque une centaine de fois. Pas pour le scénario cette fois, ni même pour les acteurs, seulement pour les paysages. Car au-delà de Rome, Sybil idéalise l'Italie, ce pays qui l' a vu naître ; Pays de la Dolce Vita et de romances improbables auxquelles elle même ne croit pas.
Sybil, elle rêverait d'une vie à la
orgueil et préjugé. Fan incontestée d'Austeen, adoratrice des sœurs Brontë, c'est une fille plutôt cultivée. Dans le fond, elle aurait voulu être artiste, qu'importe la signification de ce mot. Mais elle n'avait ni le temps, ni le talent. Si aujourd'hui elle parle encore art et littérature, c'est avec ses clients seulement. Ça la rend classe et distinguée...ça lui épargne les nausées après chacun des baisers. Sybil, elle n'a pas une très haute opinion d'elle-même. Elle en a eu pourtant, des mains tendus, des occasions pour remonter la pente. Mais à chaque fois, elle a tout fait foiré. « C'est pas ma faute, c'est celles des autres...» Elle a un problème avec l'autorité. Sybil, il n'y a que sur un piste de danse qu'elle ne sent pas perdue. Épicurienne dans l'âme, fêtarde invétérée, noctambule pas tentée, elle préfère s'amuser, fuir les responsabilités. Elle dit qu'être adulte ça craint, que ses dix-sept ans lui manque quand en vrai, elle a l'impression d'avoir été vieille toute sa vie. Vous ne l'entendrez pourtant jamais se plaindre. Râlez oui, se plaindre non. Elle préfère largement écouter les malheurs d'autrui que de s'attarder sur les siens.
» quelles sont vos impressions sur les derniers évènements de la ville ?Concernant les événements récents, Sybil reste silencieuse, ne se mêlant que peu aux commérages. Donnant rarement son avis, elle semble indifférente au chaos qui s'installe, continuant sa vie comme si de rien était. Fidèle à elle-même, elle ne souhaite pas s'en mêler, jugeant qu'elle n'a aucun rôle à jouer dans le drame qui se déroule sous ses yeux. L'espérant du moins...
Ce n'est pourtant pas parce qu'on ne l'entend pas, qu'elle ne « sait » pas. Ne se doutant pas encore de la malédiction qui plane sur Whedon Hollow, la jeune femme connaît toutefois son passé tragique. La sorcellerie ? Comment ne pas y croire, quand on voit sois-même des mages centenaires. Ses visions, de plus en plus fréquentes, l'ont renvoyé plus d'une fois aux épisodes sanglants qui ont fait de cette ville ce qu'elle est aujourd'hui. Et si les multiples crimes de Whedom Hollow sont restés impunis, le réveil des morts et la succession d’événement qui en ont découlé ne laisse rien présager de bon. Les heures les plus sombres ne semblent pas derrières mais devant...
» comment voyez-vous whedon hollow ? Whedon Hollow. Whe-don-hol-low. Quatre syllabes aussi sinistres les unes que les autres. Sybil se rappelle parfaitement de ses premières impressions, de ce sentiment d'angoisse qui lui avait noué l'estomac. Traversant la ville pour la première fois, la gamine qu'elle était s'était sentie poursuivie par une chose néfaste et mauvaise. A l'époque, elle ne se doutait point encore du passé sordide de la bourgade, ni même de son avenir funeste. Pour autant, elle ne s'est réellement jamais défait de cette sensation. En quatorze année de vie, elle se sent toujours étrangère à Whedon Hollow. Peu à peu, la chose néfaste s'est transformée en sentiment de ruine, la déchéance de la ville ne faisant que renforcer ses convictions. Comme si il n'y avait plus rien de bon à y attendre...
Elle y vit toujours pourtant. Elle s'est habituée qu'elle se dit, cachant son désarroi derrière ses sourires et un comportement jugé insouciant. Que faire d'autre après-tout? Fuir ? Elle y a pensé. Elle a même essayé, en témoigne de nombreuses fugues et ses escapades régulières à Londres. Mais malgré toutes ses tentatives, il y a toujours quelque chose pour la ramener. Quelque chose ou plutôt quelqu'un : Aurora.
un livre apporte au lecteur sa propre histoire.I’ve been out walking
I don’t do too much talking
These days, these days
These days I seem to think a lot
About the things that I forgot to do
And all the times I had the chance to.
Sybil Valentino, Age 14,5 Sybil a des troubles de l'attention. Sybil n'écoute pas en cours. Sybil ne respecte pas ses camarades. Sybil ne rend pas ses devoirs et fait preuve d'impertinence. Sybil ne se rend pas compte de la chance qu'elle a. Sybil devrait consulter quelqu'un ; Le psychologue scolaire est d'ailleurs un homme très compétent. Sybil ferra des effort, sa grand-mère le jure. Et Sybil dans tout ça, elle en pense quoi ? Crachant la fumée de sa cigarette, la jeune fille aimerait surtout qu'on la laisse tranquille. Contemplant l'horizon de sa fenêtre, ses idées se noient dans la nuit. Elle ne souhaite pas se mêler à la discussion qui se joue plus loin, à quelques mètres au dessous d'elle. Au rez de chaussé, ses aïeules débattent de son cas ; encore. Elle n'a pas besoin d'être présente pour savoir ce qui se dit : La grand-mère, trop indulgente, la défend bec et ongle ; Le grand-père, moins magnanime, refuse d'entendre ses excuses. Pour tous deux, le problème est le même : Sybil n'a toujours pas fait son deuil. A cette idée, l'adolescente lève les yeux au ciel. Ils sont nombreux à le penser pourtant ; tous les adultes de sa vie à vrai dire. C'est qu'elle a la tête de l'emploi Sybil : Si petite, si fragile, la parfaite orpheline. Avec son air de moineau désespéré, elle parle peu, reste effacée. Parfois, elle a l'air tellement déconnectée, elle en ferrait même pitié...Mais la gamine, elle a le diable au corps. Le genre de minette qui, pour certains parents, devrait rester loin de leurs bambins. Y'a qu'à voir sa tignasse peroxydée et son maquillage outrancier (elle est fan de Courtney Love).
Sybil, c'est la nana du fond de la classe. Celle qui dessine dans ses cahiers au lieu d'écouter. Celle qui sèche les cours pour aller au ciné. Elle n'a pas encore décroché ; Le fait qu'elle soit toujours scolarisée montre qu'elle éprouve encore un peu d'intérêt. Elle a juste arrêté de s’accrocher quand ses profs ont décidé qu'elle ne pourrait y arriver.
Au rez-de-chussé quelqu'un à ouvert la porte d'entrée. C'est Aurora qui vient d'arriver. Aurora, l'enfant prodige devenue jeune mariée. Sybil tire une nouvelle fois sur sa clope avant de l'écraser.
I’ve stopped my dreaming
I won’t do too much scheming
These days, these days
These days I sit on corner stones
And count the time in quarter tones to ten
Please don’t confront me with my failures
I had not forgotten them.
Sybil Valentino, Age 24,5 Sybil s'est trouvé un job. Pas très bien payé mais c'est déjà ça. C'est même pas mal pour quelqu'un qui à peine fini le lycée. Sybil, elle sort beaucoup, mais elle fait attention, elle l'a promis. Si elle va tout le temps à Londres, c'est qu'il y a plus d'opportunités. Et surtout, Sybil s'est trouvé un homme. Mais ça, la grand-mère a promis de ne pas en parler.
Mais Sybil, elle ment comme elle respire. Et la vieille, elle est bien naïve. En vérité, il n'y a pas un homme, mais des hommes. Mariés pour la plupart, des cadres qui s'ennuient, victimes du démon du midi. De cinq cent à mille livres la nuit.
Bien sur, ce qui se passe à Londres reste à Londres. Jamais elle ne se permettrait une tel conduite à Whedom Hollow. Whedom Hollow où sa réputation est déjà bien entachée. Mais qu'est ce qu'une réputation dans un ville qui se meurt ?
La jeune-femme raccroche le téléphone, faisant immédiatement disparaître son sourire. Dans un coin de la pièce, Mr. Hercule: tendu, prostré. Les poils hérissés, le chat ne cesse de feuler contre la nouvelle « invité ». Sybil relève les yeux. Face à elle, un être d'une autre époque. Tout comme l'animal plus loin, elle sent ses propres poils se dresser. Et comme à chaque fois qu'elle se retrouve face à un esprit, elle ne peut empêcher son corps de trembler.
Fébrile, elle prononce un faible:
"Je vous écoute."
Tandis que tant bien que mal, elle essaye de s'allumer une cigarette.
Je n'ai pas encore commencé à jouer que déjà, ce fofo fait battre mon petit cœur tout plein